Né le 19 février 1888 à Saint-Nazaire d'un père chaudronnier et décédé le 24 décembre 1959. Il est élu Maire de Trignac pour la première fois en 1919.

Son parcours professionnel

Orphelin à 10 ans, il entre à l’usine de Trignac 2 ans plus tard. A 15 ans, il embarque sur un long courrier. Il devient membre du Syndicat des Inscrits Maritimes en 1907. Après la guerre, il revient à l’usine de Trignac comme ajusteur. Il adhère alors au Syndicat des Métallurgistes et au Parti socialiste. En 1940, après sa démission du Conseil Municipal, il part travailler dans une carrière à Nozay.

Son parcours politique

Après les élection municipales du 7 décembre 1919, il devient le premier maire socialiste du département Loire Inférieure. Il sera réélu en 1925,1929,1935 et pour la dernière fois en 1945.

La 2ème Guerre Mondiale (1939-45) marque une interruption dans son mandat municipal. En 1940, il refuse en effet le serment à Pétain et démissionne. C’est l’instituteur René Pegourie, désigné par le régime de Pétain par « délégations spéciales », qui assure l’intérim jusqu’à la libération.

Dès la libération de la Poche de Saint-Nazaire, le 8 mai 1945, il reprend ses fonctions de Maire et prend pour secrétaire Augustine Bihan. En 1947, il laisse sa place à André Hazo.

Augustine Bihan, Maire de Trignac de 1971 à 1977, rend, lors de la cérémonie inaugurative du collège Julien Lambot de Trignac (23 novembre 1974), un hommage poignant à :

l’ajusteur, travailleur infatigable, aux qualités humaines incomparables.

Ce qu’il laisse dans l’histoire de Trignac

Les noms actuels des rues de Trignac montre incontestablement son passage (Brunelière, Danton, Ferre, Gautier, Jaurès, Pasteur, Pelloutier, Renan, Séailles, Sembat, Verne, Zola…). Et pour cause il est arrivé à un moment où il était nécessaire d’organiser le territoire de la commune en commençant par le centre-ville.

Après le désastre de la guerre 39-45, il faut reconstruire les murs, les rues… Tout est à faire. Julien Lambot et sa secrétaire se donnent sans compter pour s’occuper des réfugiés en créant des logement « provisoires », en bois entre autres… Ainsi la cité de Savine durera plus de 20 ans.

Nous lui devons également le groupe scolaire « Jaurès-Curie » et le collège de Certé porte son nom.