Désherber ne veut pas forcément dire détruire
Si un document est éliminé (retiré définitivement des collections), il peut être :
- mis au pilon (détruit) selon des principes définis dans une délibération
- relégué dans une réserve
- remplacé par une édition plus récente ou par un autre support
- redirigé vers un autre site dans un réseau répondant mieux aux demandes du public spécifique
- donné
- vendu (dans le cadre de notre opération Brad’livres par exemple)
Tous les supports sont concernés par le désherbage : livres, cd, dvd, vidéos, périodiques.
Petite histoire
Le désherbage en France s’est généralisé et formalisé dans les années 1980 du fait du principe de conservation absolue mais également à cause de nombreuses réticences. Mais l’accroissement des collections, l’inflation éditoriale, la saturation des espaces, le libre accès, l’explosion de la demande ont conduit à réfléchir aux moyens de renouveler les collections et d’éliminer de façon raisonnée.
Objectifs
La Médiathèque s’inscrit dans la tendance qui est d’avoir de moins en moins de rayonnages et de livres sur les étagères. Cela permet de :
- élaguer de la collection les documents qui n’ont plus leur place
- aérer les rayonnages, à Trignac ce sont 405 mètres qui sont concernés
- actualiser les collections
- évaluer la cohérence et la pérennité d’une collection
- permet de veiller à la qualité d’un fonds plus qu’à sa quantité
Trignac ne fait pas un travail de conservation et profite des ressources numériques pour enrichir son fonds.
Qui désherbe ?
C’est l’équipe de la Médiathèque qui intervient accompagné par un bibliothécaire de la BDLA (bibliothèque départementale de Loire-Atlantique). Celui-ci prend plus de distance avec les documents puisqu’il n’a pas procédé à leur acquisition.
A l’issue de cette étape une liste est rédigée sur laquelle il est mentionné la mention « sortie des collections pour cause de détérioration matérielle, d’obsolescence ou d’inadéquation du contenu ». Elle sera ensuite archivée dans l’éventualité d’un contrôle.